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Jean Cocteau, le mot de Michel Estades :

Peintre, sculpteur, céramiste, cinéaste, poète, … il est bien difficile de résumer la vie de Jean Cocteau en quelques lignes. Au faîte de sa gloire dans l’entre-deux-guerres, qui sera pour lui une période d’intense créativité, il ne cessera ensuite d’expérimenter de nouvelles aventures artistiques.

Biographie de l’artiste Jean Cocteau :

La jeunesse de Jean Cocteau

Issu d’une famille de la grande bourgeoisie parisienne, Jean Cocteau voit le jour à Maisons-Laffitte. Il est âgé de seulement 9 ans lorsque son père se suicide. Sa mère élèvera alors seule ce garçon qui lui vouera toute son admiration. Jean Cocteau comprend à l’adolescence son indifférence pour les études et se fait renvoyer du lycée pour indiscipline et rate par la suite trois fois son baccalauréat. Dès 1909, il publie ses premiers poèmes. Très vite, cet esthète au tempérament de dandy devient une des figures à la mode du Tout-Paris et des salons fréquentés par la comtesse de Noailles et Marcel Proust. En 1913, la création par Diaghilev du “Sacre du Printemps“ de Stravinski est pour lui une véritable révélation, qui influencera l’ensemble de son œuvre protéiforme. Plus tard, engagé comme ambulancier pendant la Première Guerre mondiale, il se lie d’amitié avec Apollinaire. La période de l’entre-deux-guerres sera, pour Jean Cocteau, placée sous le signe de l’avant-garde. Il collabore alors avec des musiciens tels Érik Satie (“Parade“ – 1917) et Darius Milhaud, comme avec des peintres célèbres.

Jean Cocteau, artiste littéraire

Né virtuose, artiste doté de multiples talents, Jean Cocteau n’a cessé de revisiter le monde qui l’entoure avec son regard d’éternel adolescent. Il publie son premier recueil de poèmes à compte d’auteur, « La Lampe d’Aladin » inspiré des Mille et Une Nuits, à 20 ans (1909). Il devient alors connu dans les cercles artistiques bohèmes à Paris comme le « prince frivole ». Il témoigne dans son art d’une égale curiosité, s’essayant à la poésie d’inspiration futuriste, dadaïste ou cubiste : “Le Cap de Bonne Espérance“ (1919), et au roman poétique : “Le Potomac“ (1919), “Thomas l’imposteur“ (1923), “Les Enfants terribles“ (1929). Il occupe également une place prépondérante dans le théâtre : “Les Mariés de la tour Eiffel“ (1924), “La Voix humaine“ (1930), “La Machine infernale“ (1934), et dans le cinéma avec des films et des scénarios marquants : “Le Sang d’un poète“ (1930), “L’Éternel retour“ (1943), “La Belle et la Bête“ (1945), “Orphée“ (1950).

Jean Cocteau était un lanceur de modes et a inspiré de nombreux artistes pendant sa carrière. C’est pendant sa carrière littéraire qu’il commença à s’intéresser aux arts picturaux. Il commença à dessiner directement dans ses œuvres : il inclut soixante dessins à son roman « Les Enfants terribles ». Il s’essaya également à la lithographie, lors de la re-décoration de la salle des mariages de l’hôtel de ville de Menton (Alpes-Maritimes), utilisant la mythologie grecque comme inspiration principale. Toutes ses œuvres témoignent de sa touche personnelle, à la fois originale et marquant une incroyable intuition. Des créations de jeunesse aux interrogations de la maturité, c’est une même « difficulté d’être » qui est au centre de son œuvre, probablement une des séquelles qui le suivra à vie des suites du suicide de son père. Jean Cocteau affirmait que toute son œuvre était poésie : de la « poésie de roman » à la « poésie de théâtre », « poésie cinématographique » ou même « poésie de dessin ».

Jean Cocteau : l’artiste touche-à-tout

Commandeur de la Légion d’honneur, académicien, poète, chorégraphe. Il convient d’ajouter encore à la palette variée de ses talents celui de dessinateur et de peintre.  En 1947, Jean Cocteau achète avec Jean Marais une maison à Milly-la-Forêt (Essonne), devenue maintenant le musée de la « maison Jean Cocteau ». Le Poète installe au grenier un atelier où il s’exerce au pastel et à la tapisserie. Inspiré par une sortie à l’opéra avec Pablo Picasso, Jean Cocteau comprit l’importance des tapisseries, pouvant donner à « des œuvres médiocres de la grâce et du style. ». Pour lui, la tapisserie était la quintessence du savoir-faire artisanal français. Par la suite, Jean Cocteau créa de nombreux cartons de tapisseries pour la manufacture d’Aubusson, qui seront par la suite tissées par Raymond Picaud. Ces tapisseries furent par la suite renommées « les poésies de laine », un gage de l’admiration de Jean Cocteau pour l’art du tissage. Comme s’il suivait une élévation spirituelle, Jean Cocteau passe de la salle des mariages de Menton pour après s’occuper de la re-décoration de la chapelle Saint-Blaise-des-Simples de Milly-la-Forêt. Puis, comme s’il devait achever une sainte trinité personnelle, l’artiste entreprit également de refaire les vitraux de l’église Saint Maximin de Metz (Moselle), une de ses dernières œuvres. Les vitraux furent achevés après sa mort, le chantier supervisé par son fils adoptif Edouard Dermit.

La céramique marqua également l’œuvre de ce touche-à-tout génial et inclassable. Ses principales sources d’inspiration sont la mythologie, le rêve et l’érotisme. De 1957 à 1963, Jean Cocteau créa dans l’atelier de Madeleine Jolly et Philippe Madeline à Villefranche-sur-Mer près de 350 céramiques, qu’il comparait à des tatouages sur la peau, et des bijoux. Il y travaillera également sur engobe – un mélange de barbotine et d’oxydes de métaux utilisés comme revêtement sur la céramique – et inventera le crayon d’oxyde qui donnera à ses décors un aspect pastel. Quand on l’interrogeait sur son intérêt pour la poterie et la céramique, il répondait : « La poterie m’a sauvé la vie ! Elle m’évite d’utiliser l’encre qui est devenue trop dangereuse car tout ce que l’on écrit est systématiquement déformé par ceux qui le lisent ». Durant cette période, le poète exécute également des dessins de bijoux, parures et de sculptures. Les œuvres picturales les plus connues de Jean Cocteau sont « Rêveries d’opium » (1938) et « Autoportrait à la veste jaune » (1952). Il dessina également la Marianne des timbres postaux en 1960. Ses œuvres sont exposées en permanence depuis 1990 sur les 4 sites de la Galerie Estades, à Paris, Lyon, Toulon, et Baden-Baden (Allemagne).

Jean Cocteau, le prix des œuvres de l’artiste…

Quelle cote pour l’artiste Jean Cocteau ?

Il faut prendre en compte de multiples paramètres lorsqu’on tente de comprendre la cote d’un artiste contemporain . Le premier aspect important est, bien évidemment, la technique utilisée par l’artiste en question : peinture, sculpture, dessin, lithographie… S’il existe autant d’artistes que de supports d’expression dans le domaine de l’Art, les gammes de prix peuvent, elles aussi, créer des surprises : dans certains cas, les œuvres d’un artiste sont estimées sur des fourchettes de prix allant de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros, si ce n’est plus. Amateurs d’art, collectionneurs, acheteurs réguliers ou investisseurs sont alors souvent décontenancés face à de tels écarts de prix, car sont-ils vraiment justifiés ?

Finalement, comment se fait la cote d’un artiste contemporain ? Dans le domaine de l’art, il faut garder en tête certaines variables : la notoriété artistique et médiatique de l’artiste (son impact dans l’histoire de l’art, son audace, sa créativité, son inventivité…), la reconnaissance de son travail (par ses pairs, par des experts en art, des galeristes, des institutions culturelles spécialisées…), la vente de ses œuvres (dans les ventes aux enchères réputées, la rareté de ses œuvres…), la date d’exécution d’une œuvre (car certaines périodes de création d’un artiste sont plus cotées que d’autres), les matériaux et techniques utilisés…

Comment acheter ou vendre une œuvre originale de l’artiste Jean Cocteau ?

Si vous souhaitez acquérir ou mettre en vente une œuvre de Jean Cocteau, vous êtes au bon endroit.

Dessin, sculpture, céramique, la galerie Estades vous propose d’acquérir des œuvres majeures de l’artiste Jean Cocteau mais, au-delà de la vente et de l’achat d’art, la galerie se propose de vous conseiller et de vous guider en matière d’investissement dans l’art que vous soyez un amateur passionné ou un véritable collectionneur.

Comment authentifier une œuvre de l’artiste Jean Cocteau ?

Vous avez en votre possession une œuvre d’art signée par Jean Cocteau ? Sachez que cette signature est un prérequis qui permettra l’authentification de l’œuvre. Petite mise en garde tout de même : la signature d’un artiste, seule, n’est pas un gage d’authentification à elle-même, car comme les œuvres, les signatures d’artistes sont facilement reproductibles.

Pour authentifier votre œuvre, vous pouvez nous envoyer une demande à estades1@gmail.com.

Beaucoup d’artistes comme Jean Cocteau voient leurs œuvres contrefaites c’est pourquoi un certificat d’authenticité est obligatoire afin que l’œuvre puisse être vendue sur le marché de l’art et puisse ainsi obtenir la meilleure cote. Un expert spécialisé de l’artiste ou un galeriste professionnel doivent être à l’origine du certificat d’authenticité.

Jean Cocteau : estimation d’une œuvre originale de l’artiste

Pour déterminer la cote d’une céramique ou d’une sculpture en bronze de Jean Cocteau ou de tout autre artiste moderne sur le marché de l’art aujourd’hui, les experts d’art, galeristes ou commissaires-priseurs vont se baser sur les variables dont nous avons parlés et également étudier les derniers prix de vente pour des œuvres similaires.

Pour estimer une œuvre d’un artiste comme Jean Cocteau, certains critères précis vont être appréciés :

  • Les dimensions de l’œuvre. En toute logique, plus une œuvre sera grande plus elle sera chère, c’est aussi pourquoi les œuvres plus petites comme les lithographies sont plus abordables. Les sculptures dites « monumentales » elles, vont être assez onéreuses.
  • Son thème. Certains artistes ont des thèmes de prédilection qui font toute leur identité artistique. Ces œuvres vont être plus recherchées par les acheteurs.
  • Sa technique. Les huiles sur toiles sont plus onéreuses par exemple. Dans l’art de la sculpture, le prix d’une œuvre peut évidemment varier si la matière travaillée est du bois, du bronze, du verre…le coût de la matière première a évidemment un impact.
  • Sa rareté. Est-ce que c’est une œuvre unique dans le parcours de l’artiste ? Appartient-elle à un lot ou à une série ?
  • Son état.
  • Sa signature. Est-ce que l’œuvre a été signée par l’artiste ?

Ces critères vont pouvoir alors définir la cote de l’œuvre et le prix auquel elle serait susceptible d’être vendue.

Jean COCTEAU
Né(e) en juillet 1889
Décédé(e) en octobre 1963
France

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