CE QU’AIME MICHEL ESTADES :
Marchand d’art passionné, fort de 30 ans de métier, Michel Estades aime partager ses coups de cœur et son expertise. Ses 4 galeries présentent en permanence une offre variée d’artistes figuratifs des XXe et XXIe siècles : Grands Maîtres, Maîtres provençaux, Maîtres lyonnais, Maîtres modernes et contemporains, ainsi que de nouveaux talents régulièrement découverts, peintres et sculpteurs.
Voir les Maîtres Provençaux exposés par la Galerie Estades
BIOGRAPHIE :
Pierre CORNU est né le 16 Novembre 1895 à Salon de Provence.
Issu d’une famille prospère de négociants en huiles et savons, Cornu connaît une enfance choyée et heureuse au cours de laquelle son attirance pour le dessin et la couleur se manifeste assez rapidement. Il aura la chance, tout au long de son existence, de pouvoir se consacrer pleinement à sa passion véritable, la peinture.
Ses toiles seront souvent à l’honneur dans tous les grands salons parisiens. Il expose régulièrement avec Auguste Chabaud et René Seyssaud à Marseille.
Des soucis financiers l’obligent à s’expatrier quelques années au Maroc où il recommence une nouvelle vie, ne délaissant jamais la peinture, perfectionnant son art (abondance de beaux coloris, s’apparentant à des tapisseries orientales).
De retour quelques années plus tard en France, il s’installe dans la région d’Aix en Provence où il finira sa vie, exposant dans toute la région et ses environs, reconnu de tous (il aura des visites célèbres dans son atelier, ne cessant jamais de peindre).
Toute sa vie, il fut un «…véritable épicurien, très attiré par les femmes dans l’éclat de leur jeunesse, amoureux de la Provence dont la lumière magnifie les couleurs, sa vision optimiste et sereine de l’existence lui a permis de créer une peinture voluptueuse et douce.
Son goût pour la beauté féminine ne doit pas nous faire oublier que P. Cornu fut un talentueux portraitiste et un excellent peintre de natures mortes, surtout de fleurs et de paysages.
En fait, dans tous ces genres, le seul motif digne d’intérêt à ses yeux fut la beauté, qu’il a toujours su découvrir afin de l’idéaliser et de l’éterniser…
Comme Bonnard, il semble n’avoir peint que pour le bonheur de peindre mais il a également souhaité retenir, montrer et partager des instants heureux.»
Propos recueillis dans le livre « Cornu, la volupté sereine » par Jean Perreau aux éditions Galerie Michel Estades.